Découvrer l’or de Tahiti: Tisochrysis lutea 🌊

July 11, 2024

Exploiter la puissance de la nature

Tahiti peut ne pas être le premier endroit auquel on pense lorsqu’il s’agit d’environnements extrêmes, mais plongez sous les eaux calmes turquoise entourant ce paradis insulaire et vous trouverez des conditions très différentes. Malgré son cadre invitant, le lagon tropical autour de Tahiti est un environnement hostile pour de nombreux organismes en raison des niveaux élevés d’acidité, de salinité et de phosphore dans l’eau, ainsi que de sa température – 29°C en moyenne. Ces conditions signifient que seules les créatures les plus résistantes peuvent survivre dans cet environnement apparemment idyllique.

Dites bonjour à l’un des secrets de beauté les mieux gardés de Mère Nature : la microalgue dorée, Tisochrysis lutea.

Petite en taille mais possédant des capacités extraordinaires, cette microalgue est unique par sa capacité à s’adapter à son habitat environnant, lui permettant de survivre et de prospérer dans des extrêmes de température et de pH. L’algue haptophyte est composée d’une seule cellule. Tout cela est normal en termes biologiques, mais ce qui est remarquable chez ce micro-organisme, c’est son puissant métabolisme qui lui permet de s’adapter à son environnement polynésien hostile et de se défendre contre les agressions extérieures.

Déclencher des opportunités

Il a été découvert que Tisochrysis lutea offre des opportunités significatives pour l’industrie cosmétique, grâce à ses caractéristiques uniques. Des études ont montré que cette microalgue synthétise de grandes quantités d’acides gras polyinsaturés essentiels, y compris l’acide docosahexaénoïque (DHA). Cet acide gras oméga-3 est exclusif aux microalgues, car sa chaîne carbonée trop longue, ne peut être directement synthétisé par les plantes.[i]

En quoi cet acide gras est-il pertinent pour l’industrie cosmétique ?

Une étude a montré que l’application topique de DHA augmente l’épaisseur de la couche externe de la peau, la couche cornée. Elle réduit également les effets d’une altération de la barrière. L’étude a également révélé que l’application du DHA améliorait la différenciation des kératinocytes épidermiques en augmentant l’expression des protéines filaggrine et loricrine, qui sont vitales pour la protection et la fonction de la barrière cutanée. De plus, l’étude a prouvé l’efficacité du DHA dans la régulation de l’inflammation cutanée en réduisant l’expression des cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IL-6) et de la Thymic Stromal Lymphopoietin (TSLP), des molécules de signalisation qui aident la communication cellulaire. [ii]


Un autre allié de la peau sensible synthétisé par Tisochrysis lutea est le caroténoïde marin fucoxanthine. Ce pigment orange est capable de réguler l’homéostasie des cellules cutanées en cas de réponse inflammatoire excessive dans la peau. Cela garantit que les déséquilibres structurels et chimiques, qui conduisent à l’inflammation et à l’exfoliation excessive de la peau, soient rééquilibrés. En regardant plus en détail, la fucoxanthine travaille à rééquilibrer sur deux axes : structurellement, en contrant l’activation du système plasminogène par l’inhibition de l’urokinase, et biochimiquement, en évitant le déséquilibre protéase/anti-protéase de la peau. [iii]

DHA et Fucoxanthine : un duo de rêve

La présence élevée de DHA et de fucoxanthine dans Tisochrysis lutea aide la microalgue à s’adapter à son environnement hostile. Pour une application en cosmétique, cette action complémentaire aide à restaurer les déséquilibres structurels et biochimiques de la peau qui peuvent causer la sécheresse et la sensibilité. Microphyt a ciblé ces deux molécules pour développer Luteanaâ„¢ Scalp, un extrait huileux précieux qui prévient efficacement les pellicules sèches en rééquilibrant et en apaisant un cuir chevelu sensible pour restaurer l’harmonie avec des effets durables.Haut du formulaire


[i] Remize et al. 2021; Feller et al. 2021; Rawling 2003; Jia et al. 2019

[ii] Rustan AC_2005

[iii] Natsume et al. 2020; Zhu et al. 2022; Jiaxin et al. 2021; Mazumdar et al. 2020; Voegeli et al. 2018; Chen et al 2019.